Étant donné que les jeux numériques sont des produits éminents de la culture visuelle postmoderne, leur étude menée par les sciences sociales et les sciences humaines a fait l’objet d’un débat académique depuis le début des années 2000. Les questions de ce que les jeux sont et comment ils peuvent / doivent être étudiés et par implication des réponses qui leur sont données, qui peut / doit les étudier, a abouti au débat bien connu dans le domaine intitulé «Ludologie contre Narratologie». Les deux approches qui donnent leur nom au débat ont été critiquées pour être excessivement formalistes et réductrices. À travers une revue de la littérature couvrant les deux parties et leurs critiques sur le débat «Ludologie contre Narratologie», cette étude vise à examiner et discuter ces deux approches et leurs critiques, ainsi que deux cadres théoriques ; la culture algorithmique d’Alexander R. Galloway et la rhétorique procédurale d’Ian Bogost, qui promettent de surmonter les limites formelles de ces deux approches.
The study of digital games by social sciences and humanities have been the subject of an academic debate since early 2000s. The questions of what games are, how they can/should be studied, and by implicationof the answers given to these questions, who can/should study them resulted in the well-known debate in the field named “Ludology vs. Narratology”. Both approaches which give their names to this debate were criticized for being overly formalistic and reductive. Through a literature review covering both parties and their critiques, this study aims to examine and discuss these two approaches, their critiques, and two alternative theoretical frameworks, Alexander R. Galloway’s algorithmic culture, and Ian Bogost’s procedural rhetoric, which seem promising in their potential to overcome the formalist limitations of these approaches.
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Authors | |
Publication Date | December 29, 2017 |
Published in Issue | Year 2017Issue: 27 |