La thèse classique supposant que la condition principale de la communication soit l’engagement proposé par la présence sur place du communiquant s'est déjà effondrée. La caractéristique principale des modes respectables de communication de la période moderne tardive est la rupture qu’elle provoque entre l’acte et l’acteur; et l’enfermement du discours dans un cadre symbolique par celles-ci. Ledit mode de communiquer fait que les acteurs se désemparent et s’éloignent de la capacité d’assumer les résultats de leurs propres actes et discours. D’ailleurs, avec la disparition des relations basées sur l’engagement; ces deux derniers correspondent à la cassation des prédicats consciencieux antérieurs qui étaient les blocs porteurs de l’intérêt de l’un à l’autre. La communication est désormais un processus expérimenté vécu plus que jamais de manière momentanée, fractionnée, passagère, sans profondeur et sans continuité. Du point de vue de rappel des responsabilités éthiques du sujet communicationnel, il est impossible d’éviter la ré-discussion des nouvelles manières de relations qui fournissent l’occasion de prendre la parole et d’agir à un lieu où l’existence physique et de l’identité réelle des individus n’est pas obligatoire et irrévocable. La discussion en question est, sans doute, une discussion à propos de l’ontologie de l’acte communicationnel. Les nouveaux modes de rencontres et de relations, qui, de nos jours connaissent une existence particulière au sein de l’espace illimité que nous appelons Internet, constituent l’un des sujets du travail scientifique de nombreux penseurs et de spécialistes en communication y compris Zygmunt Bauman et Erving Goffman. Dans le cadre de nouveaux modes de liens et de relations cette étude a comme objectif d’analyser le sentiment d’empathie qui disparaît et les prédicats consciencieux qui sont rendus caducs par des liens de la modernité tardive discontinus et passagers, loin de l’engagement; et d’en discuter les conséquences probables de cette problématique.
The classical proposition, which regards the commitment provided by the presence of the communicator in a communicational relationship as an essential condition, has already collapsed. The key feature of the notable forms of communication in the late modern period is to break the action off its actor and confine the discourse to inside a symbolic framework. It is a fact that the mode of communication debars the actors from the ability to take responsibility of their discourses and actions. Yet, both of them corresponds to the invalidity of ancient conscientious predicates supporting the actors’ interests towards each other with increasingly disappearance of the relations based on the commitment in communication. The communication is experienced as a process which is, as never before, instant, partly, temporal and is devoid of profundity and sustainability. It seems that these new coupling forms providing the individuals to take the floor and actions where the binding effect of their real identities and physical entities is not in question are inevitably come up again for discussion in terms of reminding the ethical responsibilities of the communicative subject. The discussion is undoubtedly an argument related to the ontology of the communicative action. The new confrontation and relation forms emerging in unlimited virtual environment in the Internet are the fundamental subjects of many philosophers and communicational professionals’ scientific works, especially Zygmunt Bauman and Erving Goffman. This study aims to scrutinize the conscientious predicates and increasingly-disappearing empathy which are not based on the privileged commitment of the late modern period and gradually invalidate the discontinuous and temporal connections within the scope of emerging new relation and communication forms, and to discuss the implications of the issue.
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Publication Date | December 29, 2017 |
Published in Issue | Year 2017Issue: 27 |